Qui est Jeanne d’Arc ?

Jeanne d’Arc est un mythe. Mais son histoire personnelle nous est inconnue. Tout le monde connaît la version officielle. Jeanne d’Arc était une bergère pucelle qui, après avoir vu l’archange Mickaël, entendu les voix de sainte Marguerite et sainte Catherine lui enjoignant de chasser les Anglais de France, rencontrent les plus hauts dignitaires du royaume, et conduit une armée de chevaliers, donc nobles, jusqu’à la reprise d’Orléans, puis fut faite prisonnière par les Anglais, jugée à la suite d’un long procès et finalement condamnée au bûcher.

Si vous croyez cette histoire à dormir debout, ne lisez pas la suite.

Tout me paraît incohérent dans cette fable. L’on nous dit que Jeanne était illettrée. Il suffit de lire les minutes de son procès pour se convaincre du contraire. Elle maîtrisait le français et le latin, ce qui n’était l’apanage, pour l’époque, que de gens très éduqués.

Or, une autre version a été prise au sérieux par quelques historiens. Jeanne serait le fruit d’une union adultérine entre la reine de France, Isabeau de Bavière et le frère du roi Charles VI, le duc d’Orléans. Elle serait donc de sang royal. L’enfant aurait été confié à une maîtresse du duc qui l’aurait placée dans la famille d’Arc (ou d’Are ou d’AY) en Lorraine, d’où son nom d’emprunt qu’elle n’a d’ailleurs jamais reconnu, même pendant son procès. Quand on lui demandait son nom, elle répondu « Jeanne La Pucelle ». Voici quelques liens accréditant cette thèse :

http://www.historel.net/moyenage/15e/jeanne.html

https://www.youtube.com/watch?v=VAazi426330

http://www.linternaute.com/histoire/magazine/interview/marcel-gay/verites-contre-verites.shtml

Selon ces historiens, Jeanne serait née le 10 novembre 1407 (calendrier Julien). Voici le thème monté sur la Planète Levante, la Queue du Dragon.

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Le côté mystique de ce thème ne fait pas de doute. La Part de Religion est en maison IX. Les deux maîtres de IX sont Lune et Jupiter qui sont, précisément, tous deux angulaires. La Lune est la planète la plus angulaire en Poissons, signe du christianisme, signe de Neptune qui est conjoint partile à Mars, maître de l’ascendant. De là en faire une sainte, c’est aller vite en besogne. Cette conjonction de Mars, maître de I par le Scorpion, 8ème signe, , dispositeur du Noeud Sud, et de Neptune en maison VIII, fait clairement penser que le sujet faisait partie d’une société secrète. Or, ces mêmes historiens prétendent que Jeanne aurait été le nautonier de l’Ordre de Sion, ordre fondé par Godefroid de BOUILLON en 1099. Bien sûr les preuves sont très minces, mais le thème, lui, dit que c’est parfaitement plausible.

Autre fait intéressant. Le bébé, bâtard mais royal, fut examiné à la naissance, notamment par des gens d’église, et, dit-on, eurent toutes les peines du monde à se prononcer sur le sexe de l’enfant. Celui-ci aurait eu les attributs féminins et masculins. Finalement, ils décidèrent que c’était une fille, probablement en raison d’une atrophie des organes masculins. Là aussi, astrologiquement parlant, le fait n’est pas impossible. La conjonction Mars/Neptune en VIII au carré de Lune/Saturne, pouvant signifié cette atrophie et ce doute sur le genre de l’enfant. Ce doute a sans doute persisté par la suite, et l’on comprend mieux pourquoi Jeanne put monter à cheval et participer à un tournoi avec des chevaliers, discipline exclusivement réservée aux hommes. Jamais, à cette époque, un chevalier ne se serait battu contre une femme. L’on comprend aussi mieux pourquoi le fleuron de la chevalerie française accepta d’être dirigé par Jeanne, si celle-ci pouvait être un homme et demi-frère du roi.

Reste la question de la mort sur le bûcher. Les historiens, partisans de la thèse d’une Jeanne de sang royal, affirment qu’elle n’est pas morte sur le bûcher mais qu’elle continua sa vie, combattit au côté de son compagnon d’arme Gilles de RAIS, et qu’elle se maria avec Robert des Armoises. Pour certains, elle n’eut pas d’enfant, pour d’autres, elle aurait eu une descendance. Le thème dit qu’avec Jupiter en VII, le mariage était tout à fait possible et qu’avec la Lune conjointe à Saturne en V, la possibilité d’enfanter est peu vraisemblable. Évidemment, elle l’est d’autant moins si Jeanne n’était pas une femme, ou simplement androgyne. Mais une autre version prétend qu’elle a eu une fille avec René d’Anjou, roi de Naples et roi titulaire de Jérusalem, mais qu’elle aurait été séparé de cet enfant. C’est également plausible avec une conjonction Lune/Saturne en maison V. Cette thèse tient d’autant plus la route que Jeanne a épousé Robert des Armoises, vassal du roi René, qui habitait à quelques km de Pont-à-Mousson, fief du roi René qui avait reconnu sa fille.

La maison de la mort est la maison VIII. Avec le maître de I, Mars, au carré partile de Saturne, la mort violente est possible, mais pas certaine, car, la conjonction à Neptune (au carré de Saturne) montre plutôt une mort suite à une infection. D’ailleurs, si Jeanne était de sang royal, elle ne pouvait pas être brûlée, il n’existe aucun cas dans l’histoire. Ce sort était réservé aux femmes de basse condition.

Je ne prétends pas, avec ce court article, rétablir la vérité historique., mais de montrer qu’une autre histoire est possible. Ne prenons pas pour argent comptant tout ce que nous avons appris à l’école ou à l’université. Les historiens peuvent se tromper de bonne foi, tout comme les médecins, les scientifiques ou les religieux.

Mais parfois, pour ne pas dire souvent, la vérité est falsifiée, voire occultée, pour satisfaire des intérêts partisans ou financiers. L’idéal serait de ne rien croire sans l’avoir vérifié par nous-mêmes. Mais cela est impossible car cela demanderait du temps et des connaissances que nous n’avons pas.

Alors, soyons sceptiques, laissons les chercheurs de vérité faire le travail que nous ne pouvons pas faire, et utilisons notre seule force, le discernement.

Lorsque nous étions enfant, nous pouvions croire que les garçons naissaient dans les choux. Adultes, nous ne le croyez plus, parce que nous savons, et nous savons parce que nous avons appris.

Je suis effaré par tout ce que les gens croient, surtout en matière religieuse, mais pas seulement, parce qu’on leur a dit ce qu’il fallait croire. Croire est une insulte à l’intelligence. Accepter de croire est de la paresse intellectuelle. C’est aussi prendre le risque d’être manipulé.

Pour en revenir au contenu de l’article, je ne crois absolument pas à la fable officielle, quand bien même je trouve le mythe séduisant. Je ne crois pas davantage à l’autre histoire, mais je la trouve plus plausible.

8 réflexions sur “Qui est Jeanne d’Arc ?

  1. Ce que je trouve troublant, c’est que dans la date officielle 6 janvier 1412 Pallas (comme j’aime l’évoquer la Jeanne d’arc des temps modernes ) en conjonction Uranus, tout comme dans la carte de découverte de Pallas 28 mars 1802, je trouve cela étonnant.
    Par contre la date que tu as cité 10 novembre 1407, en progression on trouve une conjonction Pallas Soleil en corespondance avec le surnom que j’ai donné à Pallas dans les articles que j’ai écrit sur cet astéroide. ..

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    1. Merci.
      Je n’ai pas étudié particulièrement cet astéroïde, bien plus petit que Cérès. Néanmoins, lorsque l’on monte le thème de sa découverte, le 28 mars 1802 pour Brême, avec Pallas sur l’ascendant, l’on constate que Pallas est à 7 Vierge sidéral, à 6° seulement de Cérès (l’astronome les a d’ailleurs confondues) et au trigone partile de la Lune 7 Capricorne sidéral. Ceci explique sans doute le fait que l’on conçoit cet astéroïde comme symbole de la prudence.
      Dans la mythologie, Pallas, c’est le surnom d’Athéna, déesse vierge (logique compte tenu du signe qu’elle occupe à la découverte de l’astre), venue au monde avec un casque et un bouclier. C’était une déesse protectrice de la civilisation. Mais une protection par les armes. Elle dit qu’une civilisation doit se protéger militairement (d’où le rapport que tu fais avec Jeanne). C’est pourquoi les Athéniens la choisirent comme déesse protectrice de leur ville et érigèrent le Parthénon en sa dévotion.

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