Le mouvement dit des gilets jaunes a pris naissance alors que la planète Jupiter était Planète Levante (première planète à se lever après le Soleil). Ce mouvement a enflé sur les réseaux sociaux à partir du 30 octobre 2018, jour précisément où Jupiter remplace Mercure au levant.
Jupiter augmente toujours ce qu’il touche ; ici, Mercure qui dispose de la Lune en Gémeaux, signe de la communication. Mercure est en haute déclinaison, au parallèle de Saturne qui est en maison II, maison d’argent, alors que Mercure est maître de VIII qui est la maison qui s’apparente à la fiscalité. L’axe II / VIII est donc bien signifié. Saturne en II représente l’austérité, les conditions d’existence de plus en plus difficile, et s’oppose à la Lune qui représente le peuple qui en souffre le plus.
A partir du 1er novembre, Mercure dépasse Saturne en déclinaison. Mercure est alors en tête des déclinaisons. Elle va même devenir hors limite à partir du 3 novembre 2018. Elle le sera encore lors de la grande manifestation du samedi 17 novembre 2018.
C’est la dernière journée où le Soleil transite le signe pacifique de la Balance. A compter du lendemain, le Soleil passe en Scorpion, où se trouve déjà Jupiter, la planète levante, et Mercure, la planète la plus haute en déclinaison. Cette forte influence du Scorpion, signe destructeur, va s’accentuer dans les jours qui vont suivre. Cela signifie que le mouvement va se radicaliser. Autre phénomène très important, Mercure, jusque là en marche directe, devient rétrograde. Cette journée fera deux morts et plus de 500 blessés (Mercure est maître de VIII), ce qui en dit long tout de même sur le caractère nocif de la rétrogradation.
Les planètes rétrogrades ont tendance à agir avec plus d’impulsivité. L’on cherche des réponses aux problèmes à l’extérieur, le gouvernement qui est sourd, alors que la rétrogradation nous dit qu’il faut les chercher à l’intérieur de chacun. Le dialogue semble impossible, d’autant que Mars, maître du Scorpion, est au carré de Jupiter. Mars, maître de la maison VI, représente ici les forces de l’ordre. Mercure sera rétrograde jusqu’au 7 décembre 2018.
Situation au 24 novembre 2018.
La situation n’a pas beaucoup évolué. Jupiter est toujours planète levante, Mercure est toujours en Scorpion et rétrograde. Mercure n’est plus la planète la plus haute en déclinaison, mais elle s’approche d’ANTARES, la géante rouge et est en parallèle de déclinaison avec Pluton qui est conjointe à la Lune Noire. Le ciel continue donc de s’obscurcir. La planète la plus haute en déclinaison est à présent Saturne en parallèle de Pluton. Ce ne sont pas des planètes qui inclinent au dialogue. La situation tend plutôt à se crisper.
Situation au 27 novembre 2018.
Le président de la République va parler aux Français. Son discours risque de ne pas être entendu. Mercure, toujours rétrograde, est à présent brûlé par le Soleil. C’est une répétition du Mercure de naissance d’Emmanuel MACRON qui est également combuste et rétrograde. Le président va tenter de convaincre les Français de la justesse de sa politique. Mais, au point où en sont les choses, aucun discours ne peut être entendu.
Pourtant, MACRON sera certainement brillant et devrait retrouver des accents jupitériens. Le Soleil, maître de X, maison du pouvoir, sera conjoint à Jupiter, ce qui est une bonne position pour un chef d’état. Mais cela sera-t-il suffisant ?
Les planètes dominantes seront Saturne, Lune Noire et Pluton en parallèle de déclinaison. Ce sont des planètes lourdes et sombres qui ne laissent pas beaucoup d’espoir quant aux événements à venir.
Situation au 28 novembre 2018.
Changement d’atmosphère à partir de ce jour. Jupiter n’est plus la planète levante et cède la place à Saturne, planète la plus haute en déclinaison, en parallèle avec Lune Noire et Pluton. Après deux mois jupitériens succède une période saturnienne. Si Jupiter est, comme son nom l’indique, Jovial (les manifestations se voulaient bon enfant), Saturne est sérieux. Avec lui, l’on ne rigole pas. Il est vraisemblable que, si le mouvement devait se radicaliser, le gouvernement ne laissera pas faire, et aura la tentation de faire revenir l’ordre, y compris par la force. Pas question pour lui de laisser le conflit s’enliser, car les manifestations commencent à peser sur les résultats économiques , seul indicateur qui intéresse l’oligarchie.
La tendance saturnienne s’appliquera aussi aux gilets jaunes. S’ils veulent avoir une chance d’être entendus, ils devront se structurer (Saturne), se discipliner (Saturne) et présenter une liste de revendications précises, car, à l’heure actuelle, il faut bien dire que l’on ne sait pas trop ce qu’ils veulent exactement, chacun ayant sa petite idée, mais sans cohésion. Le mouvement, s’il veut réussir sans violence, doit se trouver un leader, un chef, un homme ou une femme inspiré(e) et visionnaire. Pour l’instant, il n’y en a pas.
Saturne restera planète levante jusqu’au 2 janvier 2019. C’est donc une longue période qui englobe les fêtes de Noël et du Nouvel An.
La situation actuelle de notre pays me fait penser à la perestroïka à la fin de l’Union Soviétique. Il y avait, à cette époque, une très grande différence de niveau de vie entre la nomenklatura, les élites bureaucratiques du parti, donc le haut de la pyramide, et la base de cette pyramide dont les droits n’étaient pas reconnus et qui vivait misérablement.
La chance des Russes est d’avoir eu un Mickaël GORBATCHEV qui avait bien jaugé la situation et qui a répondu aux souhaits de la population en organisant les réformes qui ont conduit à la fin de l’URSS, sans violence. En France, nous ne voyons pas de GORBATCHEV à l’horizon. Bien au contraire. Nos Pravdas nationales soutiennent mordicus celui qui se prend pour un monarque. La liberté d’expression y est très réduite. Les opposants dissidents ne passent plus à la télévision, et le gouvernement fait voter des lois pour étouffer l’expression libre sur Internet et les réseaux sociaux. Ce fait ne peut pas être contesté. Il résulte d’une lente et progressive prise en main par l’état de l’information depuis la loi GAYSSOT/FABIUS de 1990, précisément au moment où GORBATCHEV libérait la parole, jusqu’aux lois anti-fakenews, en passant par les lois mémorielles. Aujourd’hui, la censure s’en prend à Internet. De nombreux youtubeurs voient leurs chaînes fermées, sans aucune explication. Des centaines de comptes Facebook sont également fermés sans avis. Les lois liberticides permettent également de condamner à de lourdes amendes des intellectuels qui dérangent. La judiciarisation de la vie politique devient une arme redoutable pour éliminer les candidats dérangeants. Ainsi M. FILLON, Mme LE PEN et M. MELENCHON en ont fait les frais depuis 1 an 1/2.
La France a besoin d’une perestroïka et les Français méritent cette perestroïka. Personnellement, je serais assez favorable à des Etats Généraux, prélude à une future Constituante, car la Vème République n’est plus réformable.
Ce climat délétère contribue au rejet de la nomenklatura à la française, pas seulement du pouvoir politique, mais aussi de la haute administration, issue de l’Ecole Nationale d’administration, dont fait partie Bercy qui, bien souvent, décide par dessus le ministre des finances. Les manifestations des gilets jaunes n’auraient pas pris le tour qu’elles prennent si la parole n’était pas muselée. Ce n’est pas un hasard si certains d’entre eux s’en sont pris aux chaînes de télévision BFM, Cnews et LCI, appartenant à des milliardaires proches du pouvoir et qui manipulent l’information.
L’on peut museler un certain temps, mais pas tout le temps. La France n’est pas la Turquie et M. MACRON aurait tord de se prendre pour ERDOGAN. Le réveil des Français n’est certes pas encore le signe d’un printemps français. Mais si le président de la République qui, selon la Constitution, est celui de tous les Français, ne réagit pas vite, alors, nous connaîtrons un printemps chaud.
De vous à moi, à la lecture de son thème de naissance, je ne crois pas qu’il en soit capable.
Le mouvement se calmera peut-être pour les fêtes de Noël et de fin d’année, mais reprendra de plus belle le 2 janvier 2019, alors que la planète levante sera…Pluton.
PS : je n’ai pas parlé des risques d’attentats ou de morts, mais le risque est réel, notamment le samedi 1er décembre 2018, lors de la conjonction Pluton / Lune Noire.