Le thème du solstice d’été est une figure importante dont les éléments vont influer jusqu’à l’équinoxe d’automne. Voici ce thème pour Paris.
Comme le thème de l’Ingrès du Soleil dans les Gémeaux du 15 juin 2019, et comme le thème de la Pleine Lune du 17 juin 2019, le thème du solstice est dominé par une conjonction Mercure/Mars/NN à l’opposé d’une conjonction NS/Saturne/Pluton. La conjonction Mercure/Mars est en maison IX (étranger) et Mars est maître de VII (conflits). Vu de Paris, il s’agit d’un conflit à l’étranger, et comme l’ascendant est le signe de la Balance, signe d’équilibre, la France n’a guère envie d’être partie prenante de ce conflit. Elle restera probablement à l’écart.
Mercure/Mars/NN, c’est la grande configuration du moment. Dans un commentaire, je vous indiquais que la conjonction Mercure/Mars s’accompagnait de tensions, de querelles, de conflits, d’actions précipitées. Nous en avons l’exemple depuis quelques jours. Les USA, pays Gémeaux (Soleil à 21° du signe) cherchent des noises à l’Iran pour le précipiter à la faute. L’Iran réagit sur le même ton. TRUMP menace de représailles puis se retient. On en est là pour l’instant.
Cela peut-il aller plus loin? Voici le thème du solstice vu de Washington.
L’ascendant est dans le Lion, signe de l’ascendant natal de TRUMP. Les USA veulent montrer leur supériorité. Ils bombent le torse. Le Soleil, maître du Lion, est en maison XI, la maison de la politique où se trouve également la conjonction Mercure/Mars. Nous sommes là dans l’agitation du discours politique. TRUMP est déjà en campagne électorale depuis l’annonce de sa candidature le 18 juin 2019. TRUMP veut être réélu. Il doit satisfaire à la fois son aile droite, les faucons pro-israéliens, et son électorat qui ne veut pas que les EU entrent dans une nouvelle guerre. C’est toute la problématique de la conjonction Mars/Mercure en Gémeaux (langage agressif) opposé à Saturne qui freine.
Voyons ce que donne la comparaison entre le thème du solstice et le thème de TRUMP.
La précision des aspects est stupéfiante. Dans le thème du solstice, nous trouvons Jupiter rétrograde à 23 Scorpion, Neptune rétrograde à 23 Verseau, la Lune à 23 Capricorne, Saturne rétrograde à 23 Sagittaire. Les quatre éléments sont de la partie : Scorpion (eau), Sagittaire (feu), Capricorne (terre), Verseau (air). Dans le thème de TRUMP, Jupiter rétrograde est à 23 Vierge (terre), Uranus est à 23 Taureau (terre). Toutes ces planètes sont sur la même longueur d’onde. Elles agissent donc en synergie. Avec le grand trigone en signe de terre Lune/Jupiter/Uranus, TRUMP garde les pieds sur terre.
Fait remarquable également, la rétrogradation de Jupiter dans les deux thèmes et celle de Neptune dans le thème du solstice. Avec des planètes rétrogrades, l’on est plus dans l’introspection que dans l’action. Avec Jupiter rétrograde, l’on cherche plutôt à élargir son champ de conscience. Neptune rétrograde s’harmonise très bien avec cet état de conscience, et Saturne rétrograde freine des quatre fers. Manifestement TRUMP ne veut pas la guerre dont il sait qu’elle serait contraire à ses intérêts, ainsi qu’aux intérêts des États-Unis. De plus, Saturne rétrograde envoie un carré exact à son Jupiter natal, ce qui le rend beaucoup plus hésitant qu’il ne le laisse paraître.
Mais, parfois, l’on peut ne pas vouloir la guerre et être contraint malgré tout. Je ne sais plus si je vous ai parlé de la correspondance entre l’empereur d’Allemagne, Guillaume, et le tsar de Russie, Nicolas. Ils étaient cousins et ils s’adoraient. Il y a même une photo où on les voit, l’un dans le costume de l’autre. Il n’y avait pas plus fusionnel que leur relation. Ils ont échangé de nombreuses lettres en 1914. Ni l’un ni l’autre ne voulait la guerre. L’un demandait à l’autre de tout faire pour éviter la guerre, et l’autre répondait sur le même registre. Finalement, ils n’ont rien pu faire, bien qu’ils fussent tous les deux des monarques absolus.
Alors, Donald TRUMP, qui a beaucoup moins de pouvoir que ces monarques, pris en tenaille entre ces électeurs et l’Etat-Profond, aura bien du mal à résister.
Voici le thème de l’Ingrès vu de Téhéran.
L’ascendant est dans le signe du Sagittaire, signe de l’étranger. La maison IX, maison de l’étranger, est en Lion, signe qui est transité dans le thème du solstice vu de Washington. Le maître de IX est le Soleil. Il se trouve en maison VII, maison des ennemis, et dans le signe des Gémeaux, signe des EU. Cela ne peut pas être plus clair.
La conjonction Mercure/Mars est en maison VII. L’agression vient de l’ennemi. La conjonction Saturne/NS est en maison I. Le pays sur la défensive, c’est l’Iran puisque la maison I contenant Saturne la représente.
Remarquez la Part de Religion conjointe à Régulus en maison IX. L’Iran est une théocratie. C’est l’ayatollah KHAMENEI qui règne sur le pays. La conjonction Part de Religion/Régulus est au trigone de l’ascendant. La position de l’ayatollah est solide. Toute tentative de le renverser s’avérera vaine. La maison IX est aussi celle de la diplomatie. Or, la Part de Religion fait un sextile exact au Soleil en VII. C’est une très bonne position qui indique que l’Iran dispose d’une solide diplomatie et qu’elle recherchera un accord avec les EU, tout grand Satan qu’il soit.
Comparaison du thème du solstice et de KHAMENEI.
Nous ne connaissons pas l’heure de naissance de l’ayatollah, mais ici, nous n’en aurons pas besoin. Ce qu’il faut noter est que trois acteurs partagent le même degré : la Part de Religion 4 Lion, Soleil du solstice 4 Gémeaux et Soleil de KHAMENEY 4 Bélier. Cela me paraît suffisant pour comprendre que l’ayatollah et TRUMP peuvent s’entendre, la Part de Religion/Régulus étant conjointe à l’ascendant/Mars de TRUMP.
KHAMENEI a un thème assez exceptionnel avec pas moins de 4 planètes dans le signe des Poissons. L’on y trouve notamment la Lune 27 Poissons au carré exact de Pluton du thème du solstice, situé à 27 Sagittaire. Pluton, me semble-t-il, représente Israël qui a cette planète très valorisée à sa naissance. Nous touchons là le nœud du problème. Celui qui est derrière toute cette agitation belliqueuse, c’est Israël qui poursuit son but messianique. Après avoir réussi à convaincre les EU de détruire l’Irak et la Syrie, ce qu’ils ont réussi à faire, ils tentent de convaincre TRUMP d’en faire autant avec l’Iran dont les troupes en Syrie et au Liban empêchent l’extension du Grand Israël.
Je ne crois pas me tromper sur le dessin messianique d’Israël et voici pourquoi.
Nous avons vu l’importance du degré 23 dans l’analyse du thème du solstice avec le thème de TRUMP. Et bien, le thème de l’indépendance d’Israël montre la Part de Religion à 23 Lion. Elle se situe donc au carré exact de l’ascendant du thème du solstice vu d’Israël, au carré exact de Jupiter rétrograde à 23 Scorpion et à l’opposition exacte de Neptune rétrograde à 23 Verseau. Jupiter et Neptune sont les maîtres des Poissons, là où ayatollah KHAMENEI a son amas planétaire. Le signe des Poissons représente aussi l’ère des Poissons qui a vu la naissance du christianisme, mais aussi de l’islam.
Il y a donc bien une confrontation de nature religieuse qui ressort de l’étude des thèmes comparés entre le solstice d’été et l’état d’Israël.
Remarquez la conjonction exacte de Jupiter, planète religieuse, avec l’ascendant. Elle se fait dans le signe du Scorpion qui est le signe de l’eschatologie, de la destruction à la fin des temps. Le 8ème signe renvoie à la maison VIII où se trouve le Soleil, Mars, Mercure et le Nœud Nord. Mars est maître de I en VIII. C’est donc bien Israël qui pousse au chaos final.
La Part de Religion d’Israël à 23 Lion ,est en aspect partile avec la Lune Noire à 23 Capricorne, ce qui est la marque d’un certain fanatisme.
La balle est dans le camp de TRUMP. Nous avons vu qu’il n’était pas chaud pour lancer une attaque contre l’Iran. Mais, si les EU n’interviennent pas, Israël peut le faire.
NETANYAHU, qui a l’ascendant en Scorpion, est dans cet état d’esprit. Il sait, bien sûr, qu’il ne peut pas détruire l’Iran. Mais il peut frapper des cibles stratégiques du hezbollah pro-iranien , notamment en Syrie et au Liban, ce qui suffirait à redorer son blason qui a bien pâli, alors qu’il se trouve à la veille d’un procès pour corruption.