L’actualité tourne beaucoup autour de la mort de Jamal KASHOGGI, un journaliste saoudien, qui travaillait pour le Washington Post, dans les locaux de l’ambassade de l’Arabie en Turquie.
Voici le thème de cet homme sur la planète levante.
L’axe des nœuds se confond avec l’horizon, et le nœud sud est conjoint à la Lune Noire sur le descendant. Cette conjonction renvoie à un karma lié à une existence antérieure au cours de laquelle l’homme a abusé d’un certain pouvoir. Lorsque l’on a un karma assez lourd, l’homme a des occasions de se racheter dans sa nouvelle existence. Mais s’il ne le fait pas, la sanction tombe.
C’est sans doute ce qu’il s’est passé pour cet homme . Ce n’était pas un journaliste ordinaire. Il est issu d’une famille puissante d’Arabie Saoudite. Son grand-père était le médecin personnel du roi, l’un de ses oncles était trafiquant d’armes (il a même vendu des armes à l’Iran, aujourd’hui ennemi de l’Arabie), sa tante fut la mère de AL FAYED, le compagnon de Lady D, qui trouvèrent la mort dans un accident de voiture, toujours pas élucidé à ce jour. Lui-même était un proche du prince BEN SALMANE, du moins jusqu’à ce que ce dernier fasse main basse sur la fortune de nombreux membres de la famille royale. Il s’agit donc d’un personnage important.
Les circonstances de sa mort sont, pour le moins, encore très floues. Elles reposent sur une déclaration des autorités turques, et reprises en boucle par tous les médias. Il n’y a pas de cadavre, aucune photo prise sur les lieux du crime. L’on nous dit simplement que l’homme est entré dans l’ambassade (effectivement une vidéo le montre) et qu’il n’en est pas ressorti. L’on nous dit aussi que l’homme a été torturé, qu’on lui a coupé les doigts, puis qu’il fut coupé en morceaux, sans que l’on sache s’il fut d’abord égorgé ou s’il fut découpé vivant. Sa torture aurait duré 7 minutes. C’est précis, parce que, nous dit-on, le supplicié avait gardé sa e-watch à son poignet, sur laquelle le journaliste avait activé le mode vidéo. Faut-il croire ce récit totalement invraisemblable, alors que, nous dit-on encore, qu’une équipe de 15 professionnels du renseignement et des interrogatoires étaient sur place. Pas un de ces professionnels n’a donc remarqué cette montre alors que l’on procédait à la coupe des doigts. Et la saga continue. Voilà que l’on a retrouvé des morceaux du corps du pauvre homme dans les jardins de l’ambassade. L’on nous prend vraiment pour des imbéciles. Ainsi des « liquideurs » professionnels auraient laissé des traces de leur crime derrière eux, bien visibles.
Personnellement, je ne crois pas à cette version. Voici le thème harmonique du 2 octobre 2018, jour de la mort annoncée.
Il y a certes une conjonction Soleil/NS sur le Point de la Mort. Cela peut effectivement signifier un décès, d’autant que le descendant est sur un point Mars/Mercure, mais pas dans les conditions d’atrocités que l’on nous dépeint. Cette conjonction est à l’opposition de Lune Noire/NN, qui rappelle la conjonction natale Lune Noire/NS opposée à l’ascendant. La Lune est maître de VIII. Elle est conjointe à Cérès, planète du sacrifice, qui maître de Saturne en X. Cette conjonction fait un sextile au Soleil et un trigone à l’ascendant. Ce n’est pas le thème d’une mort sous la torture. L’homme est bien mort, sacrifié, mais pas comme il est dit. La Turquie en a rajouté une couche pour rendre odieux, aux yeux des foules, le prince BEN SALMANE. L’homme a été liquidé, puis sa mort a été mise en scène. C’est le sans que je donne à la conjonction Lune/Cérès en maison V.
Ce triangle composé du Soleil, maître de IX (étranger), de la conjonction Asc/LN/NN et de la Lune/Cérès en maison V, me fait penser à une opération sous faux drapeau. Lune Noire/NN est la signature de ce genre d’opérations.
Toutes les grandes puissances sont dans le coup (Cérès est maître de Saturne en maison X). Il suffit de voir avec quelle vitesse, les EU et leurs vassaux se sont précipité pour dénoncer le prince Ben SALMANE. Ce n’est pas du tout dans leurs habitudes, surtout que l’Arabie Saoudite est un allié et, qui plus est, un très gros client pour les marchands d’armes.
Le plus hésitant à condamner fut sans doute Donald TRUMP, qui chercha, dans un premier temps, à couvrir le prince. J’ai donc tout de suite pensé que TRUMP n’était pas dans la confidence. L’Etat-Profond lui l’était. Je rappelle que l’on appelle Etat-Profond un conglomérat composé du complexe militaro-industriel, des grandes compagnies pétrolières, de la CIA et de la haute finance. Cet Etat-Profond, que Bill CLINTON appelait « le gouvernement que je ne contrôle pas » est coupable de nombreux coups d’états dans le monde, au gré de ses intérêts. Il peut aussi déclencher des scandales et des assassinats pour se débarrasser de gens qui le dérangent, ou monter des opérations sous faux-drapeaux pour faire porter le chapeau à ses adversaires.
Tous ceux qui, de près ou de loin, ont cherché à remettre en cause l’hégémonie du dollar, ont connu des fortunes diverses, telle M. STRAUSS-KAHN, ou tragiques, tels M. Saddam HUSSEIN ou le colonel KADHAFI.
Alors, interrogeons-nous ? Toute cette opération est dirigée contre la personne du prince BEN SALMANE. Pourquoi ? Il faut se souvenir que BEN SALMANE a fait un crime de lèse majesté. Se croyant sans doute maître en son pays, il a signé un contrat de vente de pétrole à la Chine, mais non payable en dollars mais en Yuans, la monnaie chinoise. Ce prince, pas très malin, et surtout sans expérience, a cru faire un bon coup. Mais c’est ce genre de coup qui ne passe pas auprès de l’Etat-Profond. S’en prendre au dollar, en fait au pétro-dollar, n’est pas acceptable et le prince doit en payer le prix.
TRUMP, devant l’ampleur du scandale, et la très mauvaise défense, à géométrie variable, de la famille royale, a du faire marche arrière et promettre des sanctions. Lesquelles ? Nous verrons. Mais TRUMP n’a certainement pas envie de passer à la trappe les centaines de milliards de dollars qu’il a obtenus par de juteux contrats signés de la main du prince saoudien.
Nous vivons une époque où seule la communication compte. Les médias ont pris une telle importance que nous sommes censés gober tout ce qu’ils affirment. L’administration turque donne une information, et tous les journaux considèrent que c’est la vérité. Ils ne se posent même pas la question de savoir pourquoi cette administration, entièrement pilotée par ERDOGAN, pourrait mentir et inventer cette histoire cauchemardesque.
Les grands de ce monde règlent leurs comptes entre eux, et instrumentalisent l’opinion publique pour justifier leurs actions. Quand une grosse information sort dans la presse, et qu’elle fait l’objet d’un consensus général dans le monde politique, comme dans les médias, nous pouvons être sûrs que l’on cherche à nous manipuler. Toutes ces informations, qui peuvent être vraies ou fausses, relèvent de la psychologie des foules.
Nous devons alors garder la tête froide, ne pas céder à l’émotionnel, faire de grandes respirations profondes, et nous demander vers où l’on veut nous conduire.